Eric Toledano  et Olivier Nakache (Hors Normes, le sens de la fête, En thérapie  ont décidé avec cet opus de nous émouvoir et faire rire avec un autre sujet difficile : notre posture face au réchauffement climatique. Précisément c'est la rencontre de deux losers (adorables Pio Marmaiï et Jonathan Cohen) avec un groupe d'activistes inspiré de Extinction Rebellion. C'est drôle, sensible et comme d'habitude ils réussissent à emporter l'adhésion de leur public avec délicatesse et tellement d'humanité

Une plongée cauchemardesque  qui fait basculer le spectateur dans le chaos et le survivalisme quand des pluies acides, dues au changement climatique, viennent s'abattre dans le monde entier. Un film aussi intense que terrifiant.

Un film absolument nécessaire sur ces marées vertes nauséabondes, dangereuses, que subit la Bretagne,  de ces films qui nous mettent face à la réalité de la corruption généralisée du monde capitaliste dans lequel nous vivons, où l'argent est maître et où l'humain n'a plus sa place. 

Histoire inspirée de fait réels, cette enquête prenante  interroge le spectateur sur le cynisme des pouvoirs publics qui font prévaloir les intérêts économiques au détriment de la santé de la population .

Après Les Chatouilles, Andréa Bescond et Eric Métayer ont posé leur caméra dans un Ehpad, le genre de lieu dont on sait que la "gestion" pose problème, et pas qu'un peu. Ce film ale courage de nous montrer ce qu'on refuse de voir la déchéance de la vieillesse et la difficulté des  soignants a faire correctement leur travail. montrant leur dévouement et leur bonne humeur face aux contraintes quotidiennes.

Ce n'est peut être pas un grand film, mais il est émouvant  sans tomber dans le patos par son sujet sur l'intergénérationnel; travaillant dans Ehpad, et étant confronté à la vieillesse de mes parents, il m'a donc personnellement touché.

De la réalisatrice du magnifique Pupille, Jeanne Herry propose là un film intelligent,  touchant , sensible, chavirant... on en ressort avec un sentiment d humanité car qui connait  le principe de la justice restaurative? perso , je n'avais jamais entendu parler de ce dispositif qui existe depuis 2014 et  permettait un dialogue entre les victimes de délits et les auteurs, le tout encadré par des professionnels. C'est avant tout un film qui met en avant le côté humain, les séquelles et les réparations pour pouvoir prétendre à un avenir meilleur, autant du côté des victimes que du côté des auteurs.

Ce film inspiré du récit de Sylvain Tesson interprété magistralement par Jean Dujardin  est un chef d'œuvre de sensibilité, une ode à la solitude et à la nature dont les images sont grandioses et tellement apaisantes. L'humilité et la ténacité face aux épreuves de la l'existence , une philosophie de vie...Un film bouleversant qui m'a profondément émue.

Excellent film sur un scandale d’état étouffé...En 2012, Maureen Kearney, incarnée par Isabelle Huppert, déléguée CFDT chez Areva, est devenue lanceuse d'alerte pour dénoncer un secret d'Etat qui a secoué l'industrie du nucléaire en France.

biopic politico-social et nucléaire, traité en thriller captivant, riche en suspense et en rebondissements

 Derrière, en sous texte, c’est la condition féminine dans la France d’aujourd’hui qui est interrogée.

Un film délicieux, plein de charme, de douceur, constamment élégant, des dialogues bien ciselés et des interprètes inspirés, Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne; La fidélité , le couple , la passion , le désir  et au final l'amour.

Poignant et bouleversant ,ce film nous plonge dans l'intimité mentale d'une survivante des attentats du 13 novembre 2015. C'est avant tout  œuvre sur la résilience, qui traduit le travail de reconstruction des victimes. Malgré un lourd sujet, Alice Winocour a réussi à faire un film très doux et humain sur la reconstruction post-traumatique.

Un film frais, poétique, doux, sensible, bienveillant, presque  un conte philosophique, un peu à la manière du Petit Prince auquel il est d'ailleurs fait référence. , un peu entre Amélie Poulain et May Poppins au masculin! un jolie moment de cinéma  sans prétention.

Après "La loi du marché" et "En guerre", Stephane Brizé revient avec "Un autre monde", troisième film sur le monde du travail, troisième drame social, une fois encore interprété par un Vincent Lindon, exceptionnel dans ce rôle de directeur d'usine auquel on demande d´appliquer des directives que sa conscience sociale et son bon sens ne parviennent plus à assumer.

Un chef d'oeuvre de clairevoyance sur ce monde que l'on a construit où à tous les étages ont a fait des humains des esclaves pour que certains s'enrichissent !

"FRANCE" a eu une assez mauvaise critique tant au niveau de la presse que des spectateurs... personnellement j'ai aimé ce film .

Bruno Dumont fait partie de ces très rares cinéastes qui ont un style, très personnel, inimitable, une façon bien à lui de nous donner à voir le monde. Sur cet opus, il pointe sa caméra sur notre rapport à l'information. Pas seulement sur l'insupportable personnage campé par Léa Seydoux mais avant-tout sur la folie collective d'une société qui applaudit cette superficialité, cette obscénité et qui en redemande. Heureusement qu'il reste quelques réalisateurs hors cadres comme Bruno Dumont pour nous rappeler nos travers.

Un thriller haletant et réussi  avec une ambiance et une  réalisation maitrisée, un scénario complexe mais intelligible. Le film se situe dans un sujet qu'on ne maitrise pas, l'enquête et l'analyse de la sécurité de l'aviation civile et notamment l'analyse des boites noires lors d'un crash, et tout cela dans une histoire totalement captivante avec un rythme soutenu  et efficace ajouté à  un suspens de chaque instant....Quant à l'interprétation de Pierre Niney dans  le rôle principal, on ne peut que saluer le talent de cet acteur très prometteur. A voir 

Enfin vu en avant première et la qualité du film est à la hauteur de l'attente de sa diffusion!

Et il n'y a pas de doute , il y a un vrai public fan de  Kaamelott  fidèle 12 ans après le dernier épisode de la série! la salle  était pleine à craquer et il a fallut 20 bonnes minutes avant de placer tout ce petit monde bien différent  du public habituel des salles de cinéma!  Et l'ambiance était là!

Le film est une réussite, Alexandre Astier n'a pas perdu son sens des dialogues, même si évidemment le format film est forcément différent du format épisodes de trois minutes...l'histoire  est travaillée entre drame, humour et romance et se tient  sur la durée.: Les répliques calibrées, les personnages fidèles,   les décors  sont aussi riches que variés, les costumes sublimes,  et pour la fan que je suis, ces deux heures sont passées en 3 minutes (snif c'est déjà fini!) et d'attendre déjà avec impatience les volets 2 et 3 !!!

 Kerven et Delépine franchissent un nouveau cap avec cette comédie dénonçant la société de consommation et ses multiples dérives.  Internet, numérique, Gafa, société de consommation, gilets jaunes, sont, entre autres, au scénario de ce nouvel opus Les "Grolandais" s'arment d'un casting détonnant avec Corrine Masiero, Denis Podalydès, et surtout l'excellente Blanche Gardin pour son premier grand rôle au cinéma.  Comme toujours, une écriture fine qui fait mouche en grossissant (pas tant que cela ?) le trait. Drôle, incisif, grinçant, aussi ubuesque que sérieux et désespéré, et au final assez terrifiant. 

 Les deux compères se bonifient au fil des films (le 10éme déjà) sans renier cet humour qui les a fait connaître.