Gustave Doré, né à Strasbourg le , et mort le àParis dans son hôtel de la rue Saint-Dominique, est un illustrateur, graveur, bédéiste, peintre et sculpteur français. Il a été reconnu internationalement de son vivant.
Ancien élève de Gustave Moreau et portraitiste talentueux, Edgard Maxence est un peintre symboliste et mondain aujourd’hui oublié, dont l’œuvre fut très imprégné de la peinture Pré-Raphaélite.
Le talent et l'œuvre de l'architecte, peintre et décorateur Paul Cauchie (1875-1952) sont aujourd'hui mondialement connus au travers des quelque 600 sgraffites qu'il a réalisés et qui ont marqué de son sceau artistique la période "Art Nouveau".La façade de la maison Cauchie , considérée comme une des plus belles œuvres de l’Art Nouveau à Bruxelles est décorée de sgraffites, est une de ses marques originales.
Considéré comme le Maître de l'art nouveau Alfonse Mucha d'origine slave, connu son plus grand succès à Paris.
Il exécuta principalement des affiches publicitaires ou non représentant des femmes séduisantes aux chevelures flottantes et aux vêtements souples.
Né en 1860 dans un petit village de Moravie, actuelle République Tchèque, Alphonse Mucha étudia l'art en Autriche et en Allemagne, avant de se rendre à Paris, en France, où il dut se battre pour vivre.
Il réalisa des oeuvres graphiques et produisit des illustrations pour les livres et des calendriers d'art et devint célèbre presque du jour au lendemain.
Après avoir créé sa première affiche pour Sarah Bernhardt, à Paris, en 1895, il développa son style propre, aux lignes sinueuses, aux couleurs pastels et aux motifs décoratifs foisonnants. Dans l'esprit de l'Art nouveau, dont il était l'un des principaux acteurs, il mit son inspiration au service d'une grande quantité d'objet et de matériaux, créant notamment des affiches publicitaires, des bijoux, du mobilier, du service de table, élaborant un répertoire décoratif qui se voulait universel.
Illustre en son temps, puis complètement oublié, Georges de La Tour a retrouvé au xxe s. la place éminente qui lui revient dans l'histoire de la peinture française. Son œuvre est surtout faite de tableaux religieux et de scènes de genre.On distingue les scènes diurnes et les scènes nocturnes. Les premières sont traitées dans une lumière froide et claire, avec une précision sans concession, les secondes sont baignées dans une lumière artificielle, afin d'exclure la couleur – une tache de rouge vif venant seule, d'ordinaire, animer la gamme des bruns – et de ramener les volumes à quelques plans simples (la Femme à la puce ; le Nouveau-né).
Fixé en 1620 à Lunéville, la ville natale de son épouse,il y décédera en 1652
On peut admirer quelques unes de ses oeuvres à Vic sur Seille au musée portant son nom.
Camille Martin (1861-1898) fut l'un des plus actifs représentants à Nancy de " l'art dans tout ", principe cher à l'art nouveau et à l'Ecole de Nancy. Il créa l'une des plus célèbres images du mouvement nancéien : l'affiche au paon annonçant l'exposition d'art décoratif de 1894 qui fut à l'origine de la création de l'Ecole de Nancy. Peintre familier de la nature, Martin se forgea une solide réputation dans les représentations de vues de sous-bois et de paysages forestiers qui lui apportèrent à la fois la notoriété et de nombreuses commandes privées. L'influence exotique, celle du Japon notamment, marque considérablement son dessin mais c'est dans l'art décoratif, et plus particulièrement dans celui de la reliure, que le rôle de Martin fut déterminant. En 1893, en collaboration avec Victor Prouvé et René Wiener, il composa des reliures " choquantes, bruyantes et extravagantes " qui firent sensation à Paris et à Bruxelles, apportant à l'Ecole de Nancy sa première reconnaissance internationale.
Victor Prouvé fut un artiste aux talents multiples, tout à la fois peintre, sculpteur et dessinateur prolixe. Précieux collaborateur de Gallé et Majorelle, il s'intéressa aux domaines particuliers de la photographie, de l'affiche, du bijou, du textile et du cuir.
Naît à Nancy en 1858, il est le fils d’un couple d’artisans: son père est dessinateur en broderie et modeleur céramiste, sa mère fine lingère. Il acquiert donc très vite la notion de labeur et de travail bien fait. Ses valeurs ne le quitteront d’ailleurs jamais puisqu’elles seront par la suite des moteurs essentiels dans sa vie d’artiste.
A aller découvrir ou redécouvrir au musée des Beaux Arts de Nancy
"Petit-fils de Millet et de Courbet" selon Zola, Jules Bastien-Lepage est né en 1848 à Damvillers en Meuse,. Après des études et une courte carrière dans l'administration des postes, il prépare le concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts, est reçu premier et entre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Peintrede la vie rurale, il aime observer les paysans qui animent ses oeuvres majeures:"Les Foins", "La récolte des pommes de terre", "Le Père Jacques"... Parallèlement il fait une carrière de grand portraitiste par un travail qui rappelle le réalisme flamand dans ses dimensions modestes et sa facture précise. Citonsles portraits de Sarah Bernhard, de Juliette Drouet, de Madame Godillot, du Prince de Galles. Il meurt à 36 ans en 1884, laissant une oeuvre considérable exposée dans les plus grands musées du monde: Paris, Londres, New-York, Melbourne, Philadelphie.
Les peintures d' Emile Friant, je les ai de nombreuses fois admirées aux musées des Beaux Arts de Nancy, restant saisie d'admiration devant ces atmosphères, ces sentiments, cette vie lorraine du 19ième siècle si raffinement peintes...
Né à Dieuze, Émile Friant, fuyant avec ses parents la Lorraine annexée, quitte très tôt sa terre natale pour gagner Nancy. Remarqué pour son talent dès son apprentissage à l'école municipale des beaux-arts de sa ville d'adoption, il obtient le second Prix de Rome en 1883 et le prix spécial du Salon de 1889 avec La Toussaint.
"Clou" de ce salon, l'œuvre remporte un immense succès et est largement plébiscitée par la presse, valant ainsi à son auteur une reconnaissance nationale.
Friant n'est pas insensible aux grandes découvertes de l'époque : la photographie, qu'il utilise pour les portraits, l'impressionnisme pour les arrières-plans.
John Singer Sargent, Carnation, Lily, Lily, Rose
Greg Lilies Singles
Delphin Enjolras
Helen Turner -Lamions
Charles Courtney Curran Lanternes
Ferdinand Loyen du Puigaudeau.jpg
Gaston de Latouche - L'intrigue nocturne
Gaston Latouche
John Singer Sargent Dorothy Bernard
Konstantin Alexeevich Korovin lanternes de papier
Louis Adolphe Tessier - Tourbillon
Maurice Prendergast - Festa del Redentore
maxfield-parrish- les porteurs de lanternes.
ULPIANO CHECA Y SANZ
Spring Evening - Takahashi Shotei 1870 - 1945
zhu yi yong
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Henri le Sidaner
Les bulles, symbole de l'enfance et de l'innocence... " Quel enfant n'a jamais pris plaisir à faire des bulles de savon ?
"Dans ma petite enfance j'ai adoré ça. A la ferme de mes grands parents, ma grand mère nous équipait, mes sœurs et moi, d'une vraie paille de chaume (comme ici je crois) et d'un gobelet d'eau très savonneuse Gare à la maladroite qui, émerveillée à regarder ses bulles multicolores prendre de la hauteur, ne surveillait plus son gobelet qui penchait dangereusement et se vidait de son précieux liquide. C'était un drame ! Et grand mère devait très vite réapprovisionner la fillette en pleurs." confiait Mireille, fidèle promeneuse de mon blog, et il n'y avait pas mieux que cet intime témoignage pour illustrer ces toiles...
La Bulle
Leon François Commere
Manet
" Bulles de savon ou Rêverie " de Thomas Couture
Théophile-Emmanuel Duverger
Charles Denet
Charles Joshua Chaplin , peintre français de la fin du 19 eme
Elizabeth gardner Bouguereau-1837-1922 les bulles de savon
Sir John Everett Millais "Les bulles de savon"
Jan Lievens, Enfant faisant des bulles de savon, vers 1645, musée des beaux arts de Besançon
Gabriel Cornelius Ritter von Max
Peintre Australien (1840-1915)
"Soap bubbles"
Bernhard Zickendraht (1854-1937)
James Elder Christie
Peintre Britannique, fin 19ième
"Soap bubbles"
Ferdinand du Puigaudeau (1864-1930)
Bubble- Louis Icart
Charles Frederick Ulrich (1858-1908)
Alexandre Andreïevitch Ivanov
Nombreux sont les peintres à avoir célébré la maternité, ce moment si particulier de la vie d'une femme et de la naissance d'une famille... aussi je vous propose de revisiter ou de découvrir la façon dont les grands peintres ont abordé ce thème... de Gustave Klimt à Marc Chagall, de Picasso à Mogigliani, d'Auguste Renoir à Georges de la Tour...j'étayerai cette rubique au fur et à mesure car il y a tant à admirer sur ce seul sujet... La peinture, plus je la découvre au fur et mesure des années, plus elle me semble infinie à découvrir...
Stanisław Wyspiański 1869 -1907 à Cracovie
dramaturge, poète, peintre, metteur en scène,architecte et ébéniste polonais. Il fut l'un des artistes européens les plus prolifiques et remarquables de son époque.
Christian Krohg ,peintre norvégien né en 1825 et mort en 1952. Les artistes donnent souvent une image idyllique de la maternité, ce tableau de Krohg est donc assez original puisqu’il a choisi de représenter en 1883 une jeune maman épuisée...
« Le nouveau-né » de Georges de la Tour (1593 – 1652) à été peint entre 1645 et 1648, et est hébergé au Musée des Beaux-arts de Rennes. Certains y voient une scène de la vie quotidienne, d’autres lui attribuent une dimension religieuse… Dans tous les cas j’aime beaucoup l’intimité et la sérénité de ce tableau, le clair-obscur obtenu grâce à la lueur de la bougie et les couleurs chaudes.
Paul Cézanne (1839 – 1906) représentant sa femme Hortense allaitant leur fils Paul né en 1872. Pour l’anecdote Cézanne n’a épousé Hortense qu’en 1886 (alors qu’il l’avait rencontré en 1869), parce qu’il ne voulait pas révéler cette relation à son père. Ce dernier n’a appris l’existence d’Hortense et de son petit-fils qu’en 1876, par hasard, en ouvrant le courrier de son fils. Il commencera par le déshériter, avant de finalement lui donner sa bénédiction quelques années plus tard.
Paula Modersohn-Becker est une peintre expressionniste allemande née en 1876. L’émotion qui se dégage de ce tableau Mutter und Kind, peint en 1907, est encore plus forte quand on sait que l’artiste est morte peu de temps après à 31 ans, des suites d’un accouchement.
tableau du peintre espagnol Joaquin Sorolla (1863-1923) qui a représenté ici sa femme et leur fille cadette Elena née en 1895.
Maternité de Pablo Picasso 1905
L’enfant est depuis toujours dans nos rêves comme sur la toile de Chagall Maternité: Petit homme debout, déjà musclé. Il rayonne derrière la jupe jaune et fleurie de sa mère qui le montre fièrement du doigt; tous deux appartiennent encore à un monde cosmique, mais de lui on sait déjà qu’il est fort et prêt à marcher dans la vie. »
(Extrait de Les secrets des mères de René Frydman, éditions l’Iconoclaste)
La maternité universitaire Adolphe Pinard de Nancy possède des décorations murales
de grande taille, oeuvres de qualité du peintre Roger Casse
artiste formé
à l'école des Beaux-Arts de Nancy
et à la fin des années 1930
part pour Paris en 1888, puis rejoint Gauguin avec lequel il eut une très grande complicité dans le village du Pouldu à l'auberge de Marie Henry. Avec Gauguin, ils décorèrent les murs de l'auberge.
En échange de leçons, il payait la pension de Gauguin. Il adhéra très vite au style de Pont Aven marqué par le cloisonnisme et le synthétisme. Gauguin écrivit à Emile Bernard : " de Haan marche merveilleusement bien ici.." et Van Gogh écrit de son côté : " Les dessins de de Haan sont très beaux, je les aime beaucoup, et je suis très désireux de le connaître un jour.".
Amoureux de Marie Henry, il eut une fille avec elle. Bien que n'étant pas mariée, elle avait déjà une fille, surnommée Mimi. Quand il fit le projet d'accompagner Gauguin à Tahiti, sa famille lui coupa les vivres. Il quitta la Bretagne en 1890, confiant ses tableaux à Marie Henry dont leur fille devait naître en juin 1891. Il peignit moins de cinquante œuvres, et la plupart font partie de la collection de Marie Henry.
Margaret Evans enceinte est une œuvre de la portraitiste américaine Alice Neel (1900 – 1984), réalisée en 1978.
Cayetano de Arquer Buigas (1932, Spanish)