poésie aquatique de Thierry (4)

 

Merveille inattendue que la mer découvre

Quand la marée retire son manteau au détour

De quelques équinoxe que la lune accomplit

Complice créatrice de l'éphémère vie.

 

N'est-il pas plus beau ciel que celui qui est tien

Plus parfaite harmonie que celle de tes couleurs

L'azur même est jaloux de tes bleus, et d'ailleurs

N'est-il pas vrai qu'il pleure parfois sur ton chemin

 

Insensée planisphère, continent de mystère

Tu m'aspires à te prendre, à conquérir ton antre

Etourdi voyageur qui eut l'audace folle

De poser ton regard sur l'éclat de ton ventre

 

Invite moi encore de tes rouges vermeils

Dans le blanc de tes yeux, regarde moi encore

Guide moi au lointain, moi qui serais poussière

A te rejoindre enfin au bout de mon chemin

 

Forêt nue océane, aux lierres paradis

Etreins moi dans tes bras, couche moi dans ton lit

Accueille mon corps las de cette terre impie

Dans cet originel, source infinie de vie



26/08/2006
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