Trainspotting

Marginal, novateur, surprenant, déjanté, c'est ainsi que je qualifierais ce film qui contrairement à  "Requiem for a dream" qui montre la descente aux enfers de l'adiction sans aucucne autre possibilité , ici le héros est plus ou moins conscient et son choix semble encore avoir un semblant de libre arbitre . C'est ainsi que  le film commence par cette énumération  de choix qui glace d'emblée:

"Choisir la vie. Choisir un boulot. Choisir une carrière. Choisir une famille. Choisir une putain de télé à la con. Choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvre-boîtes électroniques. Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle. Choisir les prêts à taux fixes. Choisir son petit pavillon. Choisir ses amis. Choisir son survet' et le sac qui va avec. Choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde. Choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie. Choisir de s'affaler sur ce putain de canapé, et se lobotomiser aux jeux télé en s'bourrant au Mac Do. Choisir de pourrir à l'hospice et d'finir en s'pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants niqués d'la tête qu'on a pendu pour qu'ils prennent leur lait. Choisir son avenir. Choisir la vie. Pourquoi je ferais une chose pareille ?
J'ai choisi de pas choisir la vie. J'ai choisi autre chose. Les raisons ? Y'a pas d'raisons.
On a pas besoin de raisons quand on a l'héroïne."

Et sans raconter la fin il s'en sort adoptant une morale presque contaire à celle énoncé au début: choisir une famille, une Tv,un boulot ... Y a t il d'autres choix?...



14/11/2010
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