les chaumes

Tout en haut du massif, une prairie nommée chaume
Quelques heures durant deviendra mon royaume
Dans les doux pâturages, loin des hommes, de leur faune
S'étendre au soleil et goûter l'herbe jaune.

 

Comme une fraîche haleine, une brise embaumée
Vient caresser ma peau de son souffle léger,
Des notes de senteurs poudrées, douces et ambrées
Parfument délicatement l'air d'un arôme sucré.

 

Dans le ciel azuré d"un camaïeu de bleus
S'effranchent et s'effilochent les nuages cotonneux
Ployant et déployant leurs voilures ouatées
Dessinant dans les cieux leurs formes veloutées.

 

Un oiseau plane au loin et avec lui s'envolent
Mes pensées; un instant, quitter la terre, le sol
Contempler de plus haut, les champs verts et féconds,
Les prés fleuris, les forêts et les monts.

 

Tourbillonner, pirouetter, virevolter,
De vallons en collines, de montagnes en vallées,
Se perdre et chavirer dans les voilures du vent
Et se fondre aérienne dans un souffle enivrant.

 

Doucement redescendre, revenir au présent

au silence tout juste troublé par le bourdonnement
D'un insecte se posant juste à côté de moi
en chantant son bonheur tout simple d'être là

 

Tout à l'heure j'entendrai montant de la vallée
De l'église tout en bas le carillon sonner
Le tintement lointain des cloches d'un troupeau
Quittant les pâturages pour rentrer au hameau.

 

Le soleil affaibli, dorera les vallons
Colorera le ciel d'un rouge vermillon
Avant de disparaître et de clore ce jour
me rappelant déjà qu'il est l'heure du retour.

 

C'est là dans la nature, là où s'oublie les heures
que je viendrai encore respirer les parfums de douceurs
Dans le calme touchant de la terre et des cieux
Où tout me semble soudain parfait et délicieux.

 

Ysabel



14/10/2017
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