poésie aquatique de Thierry (3)

 

Algue longue étendue dans la fente marine

Quand la mer de ses bras protège ton intime

Tu dessines, légère, d'arabesques figure

Epousant chaque roche de ta frange parure

 

Nature vierge éblouie par la douce chaleur

Eclaboussée de vie, maculée de couleur

Dans l'infinie clarté que dévoilent tes lueurs

Brille l'écume mourante, prisonnière en ton cœur

 

Microterre, comme d'ici, tu parais si petite

Prolifique naissance d'un monde d'infinis

Quand lorsque d'aventure le regard s'y plonge

M'absorbe toute entière et me plonge dans les songes

 

De tes verts d'émeraude à tes sombres nuances

Quand le brun se marie aux rouges les plus tendres

Echos de bleu cobalt pareil au ciel immense

Dont les nuages lents caressent tes méandres

 

Comme j'aim'rais un instant n'être rien que petit

Et fondre dans ta chair, me perdre dans ton lit

Connaître la lumière, celle du creux de la terre

Et n'être plus qu'une algue, marine solitaire



26/08/2006
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 33 autres membres