poésie aquatique de Thierry (4)
Merveille inattendue que la mer découvre
Quand la marée retire son manteau au détour
De quelques équinoxe que la lune accomplit
Complice créatrice de l'éphémère vie.
N'est-il pas plus beau ciel que celui qui est tien
Plus parfaite harmonie que celle de tes couleurs
L'azur même est jaloux de tes bleus, et d'ailleurs
N'est-il pas vrai qu'il pleure parfois sur ton chemin
Insensée planisphère, continent de mystère
Tu m'aspires à te prendre, à conquérir ton antre
Etourdi voyageur qui eut l'audace folle
De poser ton regard sur l'éclat de ton ventre
Invite moi encore de tes rouges vermeils
Dans le blanc de tes yeux, regarde moi encore
Guide moi au lointain, moi qui serais poussière
A te rejoindre enfin au bout de mon chemin
Forêt nue océane, aux lierres paradis
Etreins moi dans tes bras, couche moi dans ton lit
Accueille mon corps las de cette terre impie
Dans cet originel, source infinie de vie