Le vent est ton soupir

Tu dors sous le coeur de la terre,

De toi faudrait il que je me sépare à nouveau, une seconde fois.

J'ai trouvé le silence et jamais le repos

Et je te ressucite du ventre du tombeau.

Es tu partie plaintive et gémissante

Dans les ténèbres, ensevelir ta beauté languissante.

Dans cette nuit funeste,

Tes yeux noyés de larmes

Etaient ils lassé de s'ouvrir?

Et moi, je prolonge à jamais le dernier de tes jours.

Tes jours se sont éteints dans la nuit eternelle;

As tu trouvé sentier dans cette fosse obscure?

Ta robe d'hyménée comme un dernier linceul.

C'est mon coeur qui te sert de tombeau.

Tes yeux, tes eux si doux sont fermés pour toujours

Et personne n'y a vu la detresse de tes jours

Les noyer dans cette nuit obscure

Lassée de les ouvrir à la lumière blafarde;

Tes mots se sont tus à jamais sur ta bouche mourrante.

Parfum dans l'ombre ensevelie,

Tout est muet depuis sans jours sans fin

Toi, dont j'essaye d'entendre le murmure incertain

Dans ce vent qui jamais ne te ranimera.

Le temps entasse mes jours.

As tu hésité un instant, avant de te perdre

Dans la brise légère où flotte ta présence

Dans la senteur des bois suivant ta marche errante,

Dans les nuages blancs, étincelant de lumière

Mais jamais sous la terre où nul coeur ne bat

Et le chant des oiseaux, c'est entendre le ciel

Et n'y monter jamais.

Le vent est ton soupir.



22/10/2007
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