UN PEU COMME UN VIEUX POTE

ma première chanson

 

Est-ce parce qu’aux bas résilles, je préfère les socquettes

Et qu’aux talons aiguilles, j’ préfère les sandalettes

Que j’ai troqué les jupes par quelques salopettes

Que je mets des pilous à la place des nuisettes

Qu’un peu comme un vieux pote, tu m’racontes les filles

Que tu mets dans ton lit pour quelques fantaisies

 

Est-ce parce qu’à Chanel, j’préfère le patchouli

Et que tous mes bijoux ne sont que pacotille

Qu’ma silhouette n est pas franchement comme une brindille

Que J’troquerai pas d’échasses contre mes espadrilles

Qu’un peu comme un vieux pote tu m’racontes tes conquêtes

Comment en Roméo tu séduits les Juliette

 

Est-ce parce que j’n’ai pas /la blondeur des starlettes

Que j’ressemble davantage/ à Bridget qu’à Scarlett

Qu’il est vrai que je suis /un petit peu rondelette

Qu’avec des stylettos /je n’f’rai pas des claquettes

Qu’un peu comme un vieux pote, tu m’ventes tes petites amies

Et toutes les qualités qu’elles ont au fil des nuits.

 

Est-ce parce que je fais, p ‘t’être, moins pitié qu’envie

Et qu’une feuille de salade comble ‘pas mon appétit

Que j’fais tomber les cerises au fond des clafoutis

Et que j’porterai jamais , jamais d’tallons aiguilles

Qu’un peu comme un vieux pote, mes oreilles se prêtent

Au récit de tes frasques et de tes galipettes

 

 

Est-ce parce que tes yeux ne croisent pas mes lunettes

Que tu ne vois briller les milles et une paillettes

Quand mon regard s’arrête sur  tes noires mirettes

Quand je voudrais te dire ce que j’garde en cachette

Qu’un peu comme un vieux pote, j’écoute tes envies

De séduire la prochaine qu’en détail tu décris.

 

Est-ce parce que depuis, il semble Bel lurette

La pantoufle de verre prit poudre d’escampette

Qu’ Il n’y a plus de princesse transformée d’une rainette

Plus personne ne croit à ces douces sornettes

Qu’un peu comme un vieux pote, j’attends avec dépit

Le jour où demoiselle deviendra ta lady

 

C’est parce qu’avec toi, j’voulais prendre perpette

Que tu sois la cerise, rouge,  sur ma galette

Qu’un peu comme un vieux pote, je suis restée muette

Quand j’aurais tant voulu que tu me contes fleurettes

 

Que quand tu trouveras la chaussure à ton pied

Moi je m’effacerai, à jamais, à jamais…

 



10/09/2013
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